Dans le cas d’une installation sur tracker, les modes de pilotage de la centrale sont variés. En premier lieu, il est possible de piloter les modules en mode tracking classique ou en backtracking (afin d’éviter de projeter l’ombre d’une rangée de modules sur l’autre).
Illustration du tracking classique et du backtracking
Cependant, ces approches de pilotage valables pour la production photovoltaïque classique sont remises en question par les besoins de la culture et le respect des critères du décret sur l’agrivoltaïsme. Découle donc de cela une nécessité d’adapter le mode de pilotage de la centrale aux différents modes de croissance, besoins et risques agronomiques propres à la culture. On nomme ce mode de pilotage le tracking phénologique.
On distingue une hiérarchie de trois niveaux de finesse de tracking phénologique :
Illustration due l'antitracking
Il est également prévu que l’exploitant sur place ait la main à tout moment sur l’angle à imposer aux modules, afin de pouvoir effectuer ses activités agricoles ou en cas d’événement météorologique extrême et imprévu.
Les résultats seront par exemple visualisables sous la forme de séries temporelles d’irradiation résiduelle :
Séries temporelles d’irradiation résiduelle
Les valeurs correspondent au ratio entre l’irradiance disponible pour la culture atteignant le sol sous la centrale et l’irradiance à l’extérieur de la centrale.
On remarque clairement pour cet exemple les effets des phases d’antitracking au printemps et en août pour le mode de pilotage favorisant la production agronomique en transmettant au maximum le rayonnement lumineux.